Une rencontre fortuite avec Suzanne, femme du sculpteur Armand Vaillancourt, allait inspirer la chanson à Cohen. Elle l’invita à sa maison située près du fleuve pour une tasse de thé. « Suzanne t’emmène écouter les sirènes » est le début de la description de cette femme qui te nourrit de « thé et d’oranges venues tout droit de Chine ».
Suzanne est de la poésie mise en musique. Cette merveilleuse narration fut incluse dans le recueil Selected Poems 1956-1968 (Toronto 1968), puis sur le premier album de Cohen, Songs of Leonard Cohen, en 1967. Judy Collins fut la première à l’enregistrer après que Cohen la lui eut chantée au téléphone, puis Cohen et Noel Harrison atteignirent le No 56 aux palmarès pop avec leur propre version. La chanson est depuis devenue une des favorites parmi le répertoire de Cohen et plus de 100 versions ont été enregistrées.
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