« J’ai écrit les paroles et la musique dans un hôtel du XVIe arrondissement à Paris, en pensant à Montréal », a jadis raconté Jean-Pierre Ferland au sujet de la chanson Je reviens chez nous, aujourd’hui un classique de l’histoire de la chanson francophone. « Je m’ennuyais », reprend Ferland, « Tu n’écris pas une chanson comme ça pour rien ». La chanson symbolise le cœur lourd d’être loin de son pays et continue d’évoquer, à chaque écoute, des émotions fortes. Interprétée par la québécoise Ginette Ravel en France, la chanson obtint le 2ème prix du Festival international de la chanson de Sopot en Pologne en 1968 et le très convoité Prix de l’Académie Charles-Cros à Paris.
Mais les temps et les modes changèrent et le Québec lui manquait. Jean-Pierre Ferland revint donc chez lui et, à la fin de 1968, chanta Je reviens chez nous pour la première fois au Québec, devant un public ému. La chanson remporta le Grand Prix du festival du disque au Québec la même année.
Je reviens chez nous représente une des dernières étapes de la carrière de chansonnier de Jean-Pierre Ferland. L’année suivante, Il décida de tout remettre en question et de changer son son, inspiré par le vent nouveau qui frappa la chanson québécoise, via un mouvement psychédélique et plus rock gravitant autour de Robert Charlebois.
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