Retourner
Vintage photo of Nick Gilder and James McCulloch

« Hot Child in the City » intronisée au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens à Vancouver, ville natale de Nick Gilder et James McCulloch

Communiqués de presse

(Toronto, le 11 juin 2019)Hot Child in the City, l’immense succès qui a atteint la première position du palmarès Billboard en 1978 sera intronisée au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC) lors d’une cérémonie spéciale qui aura lieu à Vancouver le mardi 18 juin dans le cadre de l’assemblée générale annuelle des membres de la SOCAN.

La chanson a été écrite et composée par les rockeurs vancouvérois Nick Gilder et James McCulloch après leur départ du populaire groupe glam rock Sweeney Todd. Outre ses ventes lui ayant valu le statut multiplatine, Hot Child a reçu, en 1979, le prix JUNO du simple s’étant le plus vendu et Gilder a été couronné chanteur le plus prometteur, tandis que Gilder et McCulloch étaient également finalistes dans la catégorie compositeur de l’année.

« Je suis honoré et ému d’être en aussi bonne compagnie au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens et de voir Hot Child in the City rejoindre les chansons emblématiques qui ont marqué le paysage musical canadien avant d’être intronisées au Panthéon », a déclaré Nick Gilder. « La musique sera toujours la plus grande passion de ma vie. Je suis très reconnaissant envers tous ceux qui m’ont aidé à faire de cette chanson le classique qu’elle est devenue ; mon incroyablement créatif collaborateur Jim McCulloch, nos excellents musiciens, Chrysalis Records et tout son travail de promotion, ma famille et nos fans incomparables qui continuent de demander cette chanson aux stations de radio après toutes ces années ! »

« Nick Gilder a écrit de nombreux simples et albums à succès tout au long de sa carrière, et c’est fantastique de pouvoir souligner le plus important de ces succès en intronisant Hot Child in the City au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens », a déclaré Vanessa Thomas, la directrice générale du PACC. « Même 40 ans après sa parution, cette chanson est immédiatement reconnue lorsqu’elle joue, ce qui est emblématique de la qualité de son écriture et de son empreinte culturelle. Nous avons très hâte de célébrer le travail de Nick le 18 juin et c’est un honneur pour nous qu’il ait accepté d’interpréter sa chanson sur scène pour l’occasion. »

Même si la cérémonie d’intronisation aura lieu à Vancouver, les amateurs de musique de tout le pays et du monde entier pourront eux aussi célébrer cette intronisation par le biais des expositions présentées au Studio Bell de Calgary où se trouve le Centre national de musique.

En tant qu’incarnation physique du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, le Centre national de musique rend hommage aux nouveaux intronisés grâce à des expositions présentant des histoires, des photos, des artéfacts et des souvenirs.

Gilder poursuivait une carrière solo au milieu des années 70 lorsqu’il a quitté la Colombie-Britannique pour s’installer en Californie en compagnie de son collaborateur James McCulloch. C’est Los Angeles et tout particulièrement Hollywood qui lui a inspiré son plus grand succès, Hot Child in the City. Le célèbre Sunset Strip et la jeunesse bigarrée qui l’animait fascinaient Gilder : « il y a des gens de tous les horizons à Los Angeles, plein d’acteurs en devenir, bien sûr, mais aussi des aventuriers et des laissés pour compte. La chanson se veut une célébration de la vie, en fin de compte, elle parle de partir à la découverte de soi-même. »  « L.A. est un véritable aimant pour les gens qui sont à la recherche d’eux-mêmes. Nous voulions écrire une chanson qui raconte ce que nous avons vécu et observé », ajoute-t-il.

Le rythme et la mélodie à la basse ont immédiatement attiré l’attention des clubs, et Gilder et McCulloch ont joué dans des lieux légendaires comme le Whisky A Go-Go et le Troubadour. Un jour, Mike Chapman, un producteur qui a travaillé avec Sweet et Blondie, entre autres, a vu Gilder et McCulloch sur scène et leur a dit qu’ils devraient aller en studio. C’est suite à cette conversation que Gilder enregistra Hot Child pour son deuxième album solo, « City Nights », en utilisant les mêmes arrangements qu’il utilisait pour la version « live ».

Le président de Chrysalis Records, Terry Ellis, a lancé le simple de Gilder en juin 1978, et c’est la pièce Backstreet Noise qui figurait sur la face B. Hot Child a lentement mais sûrement grimpé dans les palmarès et a atteint la première position du Top 100 de Billboard en octobre 1978, décrochant par le fait même le record du simple ayant mis le plus de temps à atteindre la première position. Au Canada, Hot Child a suivi une trajectoire semblable et a atteint la première position le 14 octobre, position qu’elle a occupée pendant une semaine. En janvier 1979, Hot Child se trouvait encore sur les palmarès grâce à de nombreuses apparitions à la télé, notamment à « American Bandstand », « Don Kirshner’s Rock Concert » et « The Midnight Special ».

Capitol lancera Hot Child sur la compilation « Solar Energy » en 1979 et elle figure également sur « The Best of Nick Gilder » (2001). Gilder lancera une version remixée de sa chanson sur son album « Long Time Coming ». Elle a été reprise par de nombreux groupes canadiens et internationaux dont notamment The Trews, Nemesis, et Dieter Bohlen, qui enregistra une version allemande du succès (Heisse Nacht In Der City). On a pu entendre la pièce dans de nombreuses productions du petit écran (« Ed », « That 70’s Show », « Nip/Tuck », « Sex and the City ») du grand écran, notamment dans « Going the Distance », « Barb Wire », « The Hooker with a Heart of Gold » et « Hot Child In The City ».

En plus des prix JUNO, la chanson a également reçu un BMI Award et un Prix Classique de la SOCAN en 2006. Elle a également été sélectionnée pour le Top 125 des « hits » canadiens de RPM en 1992 ainsi que le Top 100 des chansons canadiennes entre 1964 et 1994.

Dernières nouvelles
le 26 mars, 2024

Maestro Fresh Wes Inducted Into The Canadian Music Hall of Fame

Blogue
le 22 février, 2024

King Lou talks the genesis and legacy of Dream Warriors’ « My Definition of a Boombastic Jazz Style »

Blogue