La chanson marquera également une importante étape dans la carrière de son auteur-compositeur, Diane Juster : « C’est la chanson qui m’a appris ce qu’étaient les droits d’auteurs au Canada et qui m’a vraiment montré ce que c’était que le rôle d’un auteur ».
Après le succès monstre de la chanson, Diane Juster réalisa que les interprètes, producteurs et autres profitaient bien amplement du succès d’une chanson, alors que les auteurs ne recevaient guère de récompense monétaire pour leur travail. Exaspérée par les conditions de travail réservés aux auteurs et compositeurs, elle fonda avec Luc Plamondon et Lise Aubut la Société professionnelle des auteurs et compositeurs du Québec (SPACQ) en 1981 et fut la co-fondatrice de la Société du droit de reproductions des auteurs, compositeurs et éditeurs au Canada (SODRAC).
Je ne suis qu’une chanson a tout récemment traversé les ponts et les générations en reprenant encore une fois les rennes des palmarès, en France cette fois. La jeune gagnante du concours télévisée français Star Academy, Magalie Vae, a réussi à hisser son interprétation de la pièce jusqu’en 5ème position des palmarès français en mars 2006.
Diane Juster se dit flattée de ce regain d’enthousiasme pour la pièce, preuve que ses chansons sont toujours populaires et traversent les générations. « Les jeunes peuvent encore chanter mes chansons parce que j’en ai plein d’autres », dit-elle. À ce jour, l’album Je ne suis qu’une chanson de Ginette Reno se classe toujours au 5ème rang des albums québécois meilleurs vendeurs de tous les temps, avec 400 000 exemplaires vendus depuis 1979.
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